Stéphane Delalande
Stéphane Delalande est ostéopathe, biokinergiste, géobiologue et fondateur de la TNC. Il est né en France où il gravite depuis son plus jeune âge dans le milieu des médecines alternatives tant sur le plan préventif que curatif. Dans sa famille la santé globale occupe une grande place. C’est donc tout naturellement qu’il suit des études en éducation physique et sportive. Puis, sensible au toucher manuel et connaissant bien l’ostéopathie pour l’avoir souvent aidé à résoudre des blessures sportives, il s’engage dans la thérapie manuelle et l’art du toucher.
Non seulement il réussit à simplifier et rendre accessibles des manoeuvres, qui sont habituellement complexes à mettre en place, mais ses recherches lui permettent de découvrir de nouvelles applications au champ cutané et lui confèrent une expertise originale de lectures, d’analyses et de corrections d’où découlent une variété de manoeuvres neuro-tissulaires. En gardant comme objectif de toujours optimiser l’efficacité des traitements et de les rendre accessibles à tous, M Delalande met au point la technique neuro-cutanée (TNC), qui reçoit un accueil apprécié autant chez les thérapeutes provenant de spécialités dites structurelles (ostéopathes, fasciathérapeutes, massothérapeutes) qu’énergétiques (acupuncteurs et autres praticiens de l’énergie), ce qui est certes inusité!
Les soignants, les rebouteux ou, dit autrement, les techniques annexes au cursus classique d’études académiques
Les techniques des rebouteux ou des ramancheurs qui, autrefois, ont été boudées des écoles classiques de formation en soin manuel sont aujourd’hui reconnues. Elles datent de très loin. Les plus connues nous viennent des travaux de Georgia Knapp (1866-1946), de Paul Nogier (1908-1996), et de Jean Moneyron (1923-1994). Ce dernier, pharmacien-kinésithérapeute, crée la méthode Moneyron dans les années 40, qui fut reconnue dans les années 60. Il utilise la peau comme vecteur de correction. On voit sur cette photo de droite sa fille, Françoise Moneyron, infirmière-ostéopathe, qui exécute un « stretch-cutané », un geste correcteur utilisé dans plusieurs techniques découlant des travaux expérimentés ou documentés de ces soignants-rebouteux (photo tirée du site www.moneyron.com).
Plusieurs techniques utilisent la peau, mais la stimule de manières différentes. Comme pour d’autres techniques correctrices qui s’adressent aux muscles ou aux articulations osseuses ou viscérales, nous pouvons mobiliser la peau de diverses façons pour équilibrer le corps : pression, étirement, traits tirés, percussion, mouvements rythmiques, mouvements rotatifs, etc. Ces différentes manoeuvres peuvent se réaliser avec la main, les doigts ou aussi avec des objets comme des spatules, des rouleaux, des aiguilles…
En TNC, l’outil utilisé est la main, puisque son approche est essentiellement sensorielle. La sensibilité des mains et des doigts nous permet d’interpréter et de sentir les signaux cutanés propres au décodage de la TNC.
La grande ressemblance qu’on observe entre toutes les thérapeutiques réflexes de la peau est le « stretch cutané ». Et là encore, il y a plusieurs manières d’étirer le tissu cutané et son implication sur les autres tissus sous-jacents varie selon l’endroit où se pose la main.
Pour la plupart des techniques, le geste correcteur se fait sur des points prédéterminés selon le motif de consultation. C’est donc le même protocole qui s’adresse à tous les clients selon la douleur qu’ils présentent.
La TNC est unique, car elle s’appuie sur une lecture et une interprétation originale des différents signaux de la peau. Ces observations précises, objectivantes, reproductibles d’un praticien à un autre (qualités qui ne sont pas basées sur l’intuition, mais bien sur une observation et des tests palpatoires) donnent au praticien une habileté à faire des bilans très ciblés et à engager des corrections adaptées à la condition du client.
Ces bilans sont basés sur des tests palpatoires et non sur une codification pré-établie du tissu cutané. La formation de praticien en TNC est basée sur les travaux d’études et d’expérimentation de Stéphane Delalande qui ont permis de mettre à jour des zones de tensions spécifiques sur le fascia superficiel et tous les différents feuillets de la peau qu’il dénomme les points neuro-cutanés, eux-mêmes déclinés en différents points pour différents déséquilibres, et pour lesquels il obtint une propriété intellectuelle © 1126049, faisant foi de son originalité.
La TNC propose donc une étude des tissus cutanés, une analyse de la cinétique des tissus ainsi que différentes modalités gestuelles, qui influenceront la manoeuvre du stetch-cutané et d’autres techniques annexes.
Pour en savoir plus sur les points neuro-cutanés, allez à COMMENT FONCTIONNE LA TNC?
La vision du fondateur
Avant toute correction, un bon thérapeute doit savoir faire un bon bilan! Toute la profondeur du corps se réfléchit à sa surface. Les secrets que la peau et ses différents feuillets permettent d’engager des manoeuvres tissulaires légères qui prendront en charge les déséquilibres les plus profonds! Nul besoin de forcer la structure. Apprendre à surfer avec ses forces et à les accompagner nous entraine naturellement vers l’harmonie. Il suffit d’aiguiser la loupe pour bien décoder les signaux des tissus. En ce sens, la TNC n’essaie jamais de se substituer à la qualité d’une approche sensorielle respectueuse du vivant.
Un médecin témoigne
Bien que différentes approches utilisent le stretch cutané comme moyen de correction, aucune n’est aussi exhaustive dans son étude et ses applications de correction de la peau que la TNC. D’ailleurs, la TNC est la seule approche sensorielle, la seule à avoir développé la qualité thérapeutique du praticien à décoder la peau, à respecter « l’intelligence du corps ». Un médecin témoignage ici, dans cette lettre, du grand apport en connaissances qu’il a acquis avec la TNC, et ce, bien qu’il ait été préalablement formé auprès de différentes techniques de correction par la peau.