Comment intégrer la globalité dans une correction vertébrale indirecte
Dans une vidéo précédente, Stéphane a expliqué comment corriger une vertèbre ou une articulation sans effort ni manipulation articulaire en exerçant un minimum de pression au moyen de la technique neuro-cutanée (TNC).
La correction vertébrale abordée dans une perspective globale
Il propose maintenant de refaire l’exercice dans une perspective d’ensemble, de globalité, pour trouver la source du déséquilibre, lequel peut être causé par des blocages ou tensions connexes, notamment au niveau des viscères, des ligaments ou des muscles; il peut également s’agir d’un déséquilibre énergétique ou affectant certaines chaînes myofasciales éloignées qui traversent la région bloquée.
En d’autres termes, pour bien corriger un déséquilibre, il faut corriger tous les points neuro-cutanés (PNC) qui y sont liés sur les plans osseux, tissulaires, musculaires, énergétiques, etc.
Optimiser l’efficacité d’une correction vertébrale
Une notion fondamentale en TNC est de rechercher les déséquilibres par l’écoute des mouvements cutanés, ceux-ci dirigeant la main. Les mouvements cutanés perturbés indiqueront l’emplacement des points neuro-cutanés (PNC), lesquels détermineront l’emplacement du déséquilibre, la nature du déséquilibre et par conséquent, le geste correcteur approprié pour la correction. Pour optimiser l’effet d’une correction vertébrale, il faudra également libérer toutes les chaînes myofasciales qui traversent la région bloquée.
En résumé, le blocage vertébral est l’effet à la fois d’un blocage direct, c’est-à-dire lié directement aux tissus relatifs aux os touchés, mais aussi relié à des points de tensions tout autour du segment bloqué. Par ailleurs, si on ne corrige pas bien tous les points situés en périphérie, il se peut que la vertèbre reprenne sa position de déséquilibre.
C’est en abordant un déséquilibre dans une perspective globale qu’on peut corriger l’ensemble des éléments qui y participent. La libération de toutes les chaînes myofasciales liées à un segment vertébral ou à une autre articulation est le gage du succès thérapeutique; en outre, cela favorise la durabilité du traitement.